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Écrivez une scène de mon roman dans laquelle une mère et son fils adulte, en fin de carrière, se remémorent un souvenir d'enfance, notamment une visite au marché de Vientiane, tout en dégustant une bonne tasse de café dans le matin. Décrivez l'atmosphère


Le doux parfum du café fraîchement moulu flottait dans l’air, se mêlant aux effluves subtils des croissants dorés qui embaumaient la cuisine ensoleillée. Les rayons du matin filtraient à travers les rideaux légers, dessinant des motifs délicats sur le carrelage et créant une ambiance chaleureuse, presque hypnotique. Au centre de la table, une machine à café brillante, un petit bijou en inox, glougloutait doucement, ses sons résonnant comme un murmure de souvenirs lointains. Claire, le regard perdu dans le vide, faisait tourner délicatement sa tasse entre ses mains, les arômes riches du breuvage noir enveloppant son esprit. Assise en face d’elle, son fils Lucas, dont les traits avaient pris l’empreinte des années d’efforts et de succès, observait attentivement sa mère. Ils avaient partagé tant de matins comme celui-ci, mais ce jour-là était particulier. « Tu te souviens du marché à Vientiane ? » demanda Claire, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres. Ses yeux noisette brillaient d'une lueur nostalgique. Lucas hocha la tête, une étincelle d’allégresse illuminant son visage. « Comment oublier ? C’était un véritable festival de couleurs et de sons. Et ces stands de fruits… » Il prit une gorgée de café, sa voix chaude et profonde se mêlant au léger bourdonnement de la machine. « Les mangues étaient si sucrées et les ananas, si juteux ! » Un éclat de rire échappa à Claire. « Et ce vendeur qui hurlait pour attirer les clients, comme s’il vendait des trésors ! » Elle ferma les yeux un instant, revivant les éclats de voix, les rires, l’excitation de cette journée d’été lointaine. « On avait passé des heures à baigner dans cette ambiance, en goûtant les petites friandises, n’est-ce pas ? » « Oui, et je me souviens de ce garçon qui nous avait donné quelques cigarettes de banane séchée, » se remémora Lucas, amusé. « Tu t’es presque battue avec lui ! » Le son des rires résonnait dans la cuisine alors que Claire secouait la tête, feignant l’exaspération. « J’avais juste voulu lui faire comprendre que nous n’étions pas là pour acheter des bonbons ! » Alors qu’elle parlait, Claire observa son fils, ce jeune homme devenu un adulte visionnaire. Dans ce moment, entourés de la chaleur de leur foyer, elle voyait encore ce petit garçon, curieux et plein d’émerveillement, sautant d’un stand à un autre. La douceur et l'amour d’une mère couvaient sans limites. « Et puis, à la fin de la journée, je m’étais promis de revenir, » continua Lucas, la voix soudain plus douce. « Retrouver ces moments simples, ensemble. » Le café se consommait lentement, réchauffant leurs cœurs tout en rechargeant leur esprit. Le temps s’étira, le monde extérieur s’évanouit. Il n’y avait que cette table, ces tasses embellies par des souvenirs et le fragile fil du passé qui les unissait. Claire, les yeux pétillants de vie, prit une profonde inspiration. Avec une tendresse infinie, elle posa sa main sur celle de Lucas. « À chaque café, à chaque souvenir, nous construisons notre histoire, n’est-ce pas ? » Lucas acquiesça, un sourire sincère illuminant son visage. Dans cette cuisine qui était le cœur de leur foyer, ils s’étaient promis de revivre ces instants, de les chérir et d’en créer de nouveaux, tout en se remémorant la magie de ce marché vibrant à Vientiane.